Premier défi, gérer seul la mise à l'eau et surtout le hissage sur la remorque, c'est mieux, mais encore à améliorer, mais cette fois pas de rayure. Le bateau ne dérive plus en sortant de la cale, on peut abaisser et remonter plus facilement la dérive, lâcher la barre : le batia va tout droit.
Un bon vent très instable entre force 2 et 4, avec des rafales à 5, m'incite à faire un premier tour sous foc et artimon, impeccable, on remonte au vent, on vire vent debout, on avance avec seulement 4m² de chiffons.
Retour sur la cale pour gréer la voile carrée et on repart, cette fois avec 10m² on est limite, ça tire dur sur les haubans, mais comme un cata le batia reste à plat. Et c’est possible de virer vent debout ! pour cela il faut gagner en vitesse, puis virer en gardant le foc à contre, brasser la grand'voile juste quand on est sur le nouveau cap.
Au vent arrière ça va assez vite, mais la forme du lac ne permet pas vraiment de rester sur cette allure, ou alors on se plante sur la plage.
4h sur l'eau les pieds et le fondement mouillé, il faisait froid, c'est appréciable d'être abrité du vent en étant semi-assis dans la descente, j'ai même pu piloter l'engin de l'intérieur, c'est le rêve.
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