samedi 16 juillet 2011

1 Les sources, l’enfance

Ah les souvenirs impérissables des films de pirates des années 50/60, les galions voguant toutes voiles flasques sur des vaguelettes d’un bassin de studio.


Dès 7/8 ans peut-être je rêvais d’être pirate, le meilleurs moyens de devenir riche sans travailler, bon chaque profession a ses désavantages, et là il aurait bien fallu zigouiller quelques anglais à coup de boulets ; ne parlons pas de mon fier radeau le « crâne fendu » qui n’a jamais tâté l’eau du Lac de Grand-Lieu sur lequel je me voyais fendre les flots.

Et puis la fascination pour les vikings, combien j’ai regretté de n’être pas né en Norvège au IXe siècle, bon j’étais un peu trop chétif pour tenir le rôle et la double hache ; mais depuis l’image du Knarr explorant tel une navette spatiale les côtes froides et désolées du sud du Groenland ne m’a pas quitté.


Les bords d’Optimist devants Fouras, le 420,  le cata à Pornic.
J’ai couru par procuration la route du rhum avec Marc Pajot et d’innombrables courses, chialé quand le beau Elf Aquitaine a démâté, tremblé d’émotion dans ma sous-pente quand un Christophe Auguin hirsute à franchi la ligne devants les Sables sur sa luge en carbone.

J’ai lu Moitessier, Tabarly, Damien, la Longue Route et tant d’autres.
J’ai parcouru les rues de Liverpool alors ce bateau sera le « Norwegian wood », ( j’avais un temps pensé au « Bachi Bouzouk »).


1 commentaire:

  1. le plus beau dans tout ça , ce sont les deux matelots!! ravis derrière les hublots!!
    quand même quelle passion!! bravo cher concepteur!! l'hermione n'a qu'à bien se tenir, il faut dire que ce sont deux bâtiments complètement différents!
    à bientôt donc sur la charente!!

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