samedi 16 juillet 2011

2 Les sources, des bateaux

Fluvio-maritime ça veut dire vase, hauts-fonds, pieux cachés sous l’eau limoneuse ; l’engin sera donc un dériveur.

Je n’ai pas le courage pour me lancer dans la réalisation d’une coque en forme, je ne suis en aucun cas charpentier de marine et ne souhaite pas le devenir.  J’aime la simplicité, le minimalisme. Alors un fond plat et son corollaire, le contreplaqué, c’est pour un adepte du vite-fait bien-fait la panacée universelle.

Les références ne manquent pas, la plate du marais poitevin originel, le chaland de Loire, le scow nord américain, des bêtes de sommes qui charriaient foin, tuffeau, bois sur les rivières, fleuves et grands lacs. Des bateaux construits sans plans, par habitude, des simples assemblages de planches.


D’ailleurs certains hurluberlus s’y adonnent encore, avec tout un mouvement anglo-saxon de bateau « carrés », disons même cubique, taillés à la serpe, avec la foi des anticonformistes et la seule loi de la poussée d’Archimède.

A bas le yachting, le chic, le vernis !


Et puis cette folie, cette marotte, la voile carrée, archaïque par définition, mais qui a permis l’exploration complète de notre monde. Archaïque car réputée comme tout juste bonne à suivre la direction du vent, comme le ferais n’importe quelle boite de conserve sur les alizées.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire